Mesdames, Messieurs, chers amis,
Me trouver parmi vous aujourd’hui est, pour moi, une grande joie et un grand honneur.
pourtant
je vais commencer par des excuses . . . Le protocole n’est pas mon fort
! Ne m’en veuillez pas si je fais un peu à ma façon.
Déjà dix ans ! J’ai l’impression que c’était hier.
En dix années,
que de chemin parcouru! Si on m’avait dit, au début de l’aventure, que
l’association « ENFANTS DE MERIMANAJAKA » fêterait ses dix années
d’existence, je ne l’aurais pas cru.
Cette aventure à commencé pour moi, en fait il y a plus de dix ans. Précisément à l’occasion d’un voyage, en 2006.
Ce
premier voyage touristique m’a convaincue qu’il fallait faire quelque
chose pour tous ces enfants ! Sur le moment, je ne savais pas exactement
quoi !
Un second voyage, l’année suivante, a été pour moi l’occasion de
rencontrer Clarisse et Kenty, deux soleils parmi d’autres dans mon
aventure Malgache et une véritable source de fierté pour leur
compatriotes.
Une autre rencontre qui mérite un mot particulier :
Dalotte, qui a immédiatement cru en nous, nous apportant sans réserve
toute sa bienveillance et son énergie. Elle nous a toujours donné
l’envie d’aller de l’avant. Merci Dalotte.
Aider une école ! c’était là un projet à la fois simple, motivant et utile, car les enfants d’aujourd’hui sont ceux qui feront de Madagascar le pays qu’il mérite de devenir, un exemple pour de nombreuses nations, y compris la France.
Pour pouvoir agir efficacement, j’ai fondé, avec mon fils Guillaume, l’association « Enfants de Merimanjaka », officiellement le 23 avril 2008.
Très vite nous avion instauré le système du parrainage, avec la participation active des enseignants de l’école privée Saint Jean-Baptiste de la salle ; très vite nous avons également démarré une correspondance entre 2 classes de CM1 en France et à Merimanjaka, grâce à Frédéric DUPONT, de l’école privée Charles Péguy à Paris. Et ça dure toujours.
J’ai fais rapidement la connaissance de Voahangy, de Madame Bodo et son mari Gérard, Soarojo et Solo, et j’en oublie sans aucun doute !
Grâce à vous tous, Français et Malgaches, l’association a été très
vite connue, nous avons su convaincre et les fonds sont rapidement
arrivés.
Aujourd’hui, nous comptons près de 220 membres : adhérents
et parrains, donateurs et participants au programme 1 repas par jour. Un
quart d’entre eux à rejoint l’association dans la première année. Et la
plupart est encore avec nous.
Je ne souhaite pas faire un inventaire à la Prévert de toute les réalisation qui ont été menées en 10 ans. Vous avez pu les constater par vous-même.
En 2017, suite à de graves problèmes de santé, j’ai souhaité passer le relais. Il ne s’agissait pas pour moi d’abandonner, mais au contraire de donner un nouvel élan à ce projet.
Joël Comminsoli est notre président actuel, épaulé de nos deux Robert
qui sont d’une aide précieuse. Avec bien sûr Bodo et Gérard.
Ils apportent ensemble du sang neuf, une nouvelle réflexion qui est intervenue à point nommé. Merci à eux !
Aujourd’hui, nous poursuivons l’objectif de mener Saint Jean-Baptiste
de la salle sur le chemin de l’autonomie financière. Les excellents
résultats scolaires obtenus depuis 10 ans confirment ce formidable
succès. Bien sûr, c’est là que tout a commencé, et il n’est pas question
pour nous de laisser cette école au bord du chemin. Mais notre objectif
est aussi de contribuer à ce qu’un maximum d’enfants puissent aller à
l’école, et c’est pourquoi nous aidons désormais d’autres établissements
: des EPP (écoles primaires publiques) le CEG d’Ambohijanaka, le lycée
d’Andorantfosy et d’autres . . .
Sans oublier nos racines.
La santé des enfants est aussi très importante ; aussi nous avons sollicité des médecins qui ont contribué, par leur diagnostic et leur accompagnement dans les soins, à rendre les enfants aptes à poursuivre leurs études.
Je voudrais remercier toutes celles et ceux qui ont participé – et participent encore – à cette belle histoire :
- La commune d’Ambohijanaka qui nous a aidé sous l’impulsion de son maire de l’époque, devenu député de Madagascar, Alain Ratzibazimfy ;
- le président du Fokontany d’Imerimanajaka qui nous a toujours soutenu ;
- La directrice et l’équipe éducative de l’école Saint Jean-Baptiste de la salle ;
- Les directeurs et les équipes éducatrices des établissements que je viens de citer ;
- L’équipe de santé : les docteurs Ny Aina, Antsa, Mercy et la pharmacie Miaro, à Tana ;
- Les élèves, pour le travail et les parents, et les parents, pour leur confiance.
Nous avons pu aider les enfants grâce à la bienveillance de toutes ces personnes à notre égard, et vous verrez ce qu’il sont capable de faire, lors de la fête prévue mercredi prochain.
J’ai sans doute oublié de nombreuses personnes mais elles sont
présentes dans notre mémoire collective et je les en remercie
sincèrement.
J’ai aussi une pensée pour tous les membres et parrains
de l’association sans qui cette aventure n’aurait pu attendre un tel
résultat, une telle durée.
J’aimerais citer 4 personnes en particulier;
- Bodo et Gérard, sans qui rien, ou si peu, n’aurait été fait. Ils sont nos piliers et un gage de confiance vis-à-vis de nos donateurs, qui apprécient que nos actions soient suivies localement et avec compétence.
- Madame Voahangy, ma soeur de coeur. Celle qui se fait aussi notre intermédiaire, notre interlocutrice locale. Celle a qui je voue une grande admiration pour son courage et sa détermination. Un si beau soleil, à l’image de ses parents qui m’a ouvert son coeur et sa maison, avec qui j’ai partagé pleurs et rires et des repas succulents.
- Enfin, mon mari, qui, avant de m’épouser, a pris à bras le corps le poste de trésorier de l’association, toujours présent, toujours volontaire, avec un coeur immense ou tous les enfants ont une place.
Enfin, encore un grand merci à ceux qui ont contribué à la préparation de cette fête : Mme Voahangy, Mme Bodo et Gérard et M Zavason.
A très bientôt !